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On a testé les vélos OFO

D’origine chinoise, les vélos jaunes d’OFO ont fait leur apparition dans les rues de Paris le 6 décembre dernier Ils viennent y compléter l’offre de VLS sans borne, déjà relativement importante, avec l’implantation depuis le mois d’octobre, de Gobee.bike et d’Obike. Pour son lancement, OFO a décidé une période de gratuité (dans la limite de 40 minutes/trajet) jusqu’au 31 décembre 2017 afin de permettre aux parisiens de découvrir leur service. Ensuite, il en coûtera 0,50 € par tranche de 20 minutes.

Pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour tester un de ces vélos jaunes ? Après avoir pris le temps de télécharger l’application et de regarder où se trouvait le vélo le plus proche, je file en direction de la bête. Autant vous le dire tout de suite, le vélo géolocalisé initialement est introuvable. Je continue mon trajet à pied après en avoir repéré un autre un peu plus loin. Je le trouve enfin après 10 minutes de marche. Précisons tout de même que cela dépend des quartiers. L’après-midi, du côté de Bastille, on en trouvait sur tous les trottoirs. Je sors alors mon smartphone pour scanner le code barre et là c’est le bug, le scan ne fonctionne pas. On me propose alors l’envoi d’un code pour le déverrouiller manuellement. J’accepte et reçois le code dans la foulée. Je le tape sur les boutons situés sur la gauche de l’antivol : ça marche ! C’est parti…

En selle, la position est correcte, la géométrie du cadre étant vraiment passe-partout. En revanche pour le confort on repassera ! Les pneus pleins, c’est génial pour le peu d’entretien que cela nécessite, mais c’est vraiment super ferme ! Mais quel que soit l’opérateur choisit, c’est partout pareil. Ce n’est donc pas sur les pneus que se fera la différence. C’est plutôt au niveau de la transmission que cela va se jouer puisque les vélos OFO disposent de trois vitesses intégrées dans le moyeu là ou Gobee.bike et Obike n’en ont qu’une. Et sincèrement, cela fait une vraie différence pour une pédalage adapté à la configuration du terrain.
Dans l’ensemble, le trajet se passe donc bien.  Je remarque cependant que le phare avant ne fonctionne pas sur le vélo emprunté le matin. Sur celui de l’après-midi, tout est ok sur ce plan là! Avec ses 18 kilos, le vélo se laisse emmener sans trop de difficulté. Mais le problème avec les vélos jaunes, et contrairement à son concurrent Gobee.bike, c’est qu’ils ont une zone d’action limitée, repérable sur la carte de l’application, à Paris Intra-Muros. Certes, rien n’empêche de passer le périphérique et de poursuivre sa route mais cela fait perdre des points crédits. En même temps, si on peut regretter cette limitation géographique, cela évite l’éparpillement des vélos. Ainsi, à Lille, Gobee.bike est obligé d’instaurer une zone géographique d’utilisation afin que le centre-ville ne soit pas dépouillé des vélos.

Je dépose donc mon OFO à la Porte de Montreuil. Je ferme le cadenas et me rends sur l’application. Une excellente idée car le verrouillage seul du cadenas n’arrête pas la course. Il faut cliquer sur l’application pour confirmer que l’on a bien verrouillé le vélo. Ce n’est qu’à cet instant que le chrono cesse de tourner !! Ensuite, j’ai poursuivi mon trajet à pied.

Notons pour finir, qu’actuellement, la société OFO ne demande pas de caution pour l’utilisation de ses vélos et cela devrait durer. Par ailleurs, l’application bug parfois à l’ouverture. Il faut la relancer à plusieurs reprises pour qu’elle affiche enfin les vélos à proximité. Mais dans l’ensemble, c’est un service bien pratique… dès lors que l’on ne souhaite pas quitter Paris.