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Ma vie à vélo avec… Anaïs Junger

La vie nous réserve parfois bien des surprises. Il y a encore quelques mois, jamais Anaïs Junger n’aurait imaginé circuler dans les rues de Paris au guidon d’un vélo à assistance. Et pourtant aujourd’hui, elle ne ferait machine arrière pour rien au monde. Nous sommes allés à sa rencontre pour comprendre cette conversion.

Les réseaux sociaux sont une source d’inspiration et de rencontre. C’est en surfant sur Instagram que nous faisons la connaissance d’Anaïs Junger. La jeune femme pose alors avec son tout nouveau vélo, un Petit Porteur à assistance électrique. Après quelques échanges de messages, le rendez-vous est pris et nous nous retrouvons à proximité de la place de la République à Paris.

Ce sont les grèves dans les transports qui la poussent à adopter le vélo

Naturellement, c’est au guidon de son tout nouveau vélo qu’Anaïs arrive au rendez-vous et pour cause : si son Petit Porteur est fraichement sorti des ateliers franciliens de la marque, cela fait maintenant près d’un an et demi qu’elle a adopté ce mode de déplacement. « Depuis mon arrivée à Paris il y a quatre ans je me satisfaisais très bien des transports publics. Prendre le métro même par temps de canicule ne me dérangeait pas. » Et puis, il y a eu le mois de décembre 2019 et ses grèves. Chaque déplacement s’apparentait alors à un parcours du combattant. Fatiguée, Anaïs se décide à repartir le temps d’un week-end chez ses parents, dans le Grand Est pas très loin de Strasbourg, pour récupérer son vieux vélo. « Cela devait être une solution provisoire mais cela m’a permis de découvrir tous les aménagements cyclables réalisés en surface et dont je n’avais aucune conscience en me déplaçant en métro. »

Et c’est ainsi que la jeune architecte d’intérieur découvre les joies du vélo à Paris. « Cela m’a permis de découvrir Paris autrement. Et si je parle encore en station de métro lorsque je donne des rendez-vous dans Paris et que je ne connais pas encore les meilleurs itinéraires pour circuler rapidement et en dehors des zones automobiles, c’est une vraie découverte« , nous raconte Anaïs.

Elle se fait voler son vieux vélo

Malheureusement, comme cela arrive bien trop souvent, Anaïs se fait voler son vieux vélo dans les rues de Paris. « Mais j’avais pris goût à cette liberté de mouvement et je ne me sentais pas vraiment de retourner dans le métro. » Elle s’interroge donc sur l’achat d’un nouveau vélo. Peu rompu à l’univers de la petite reine, Anaïs fait de très nombreuses recherches sur internet pour se familiariser avec les différentes marques, les différents types de vélos mais aussi les motorisations et le prix des vélos. « Je n’aurais jamais cru qu’il y avait une telle offre et une telle diversité », raconte la jeune femme. Finalement c’est sur la marque artisanale Le Petit Porteur, qu’elle porte son choix. Il faut dire que son ami vient de faire l’acquisition de ce petit vélo cargo compact. Elle peut donc l’essayer et en apprécier le comportement.

Un vélo compact mais costaud

« Pour moi qui suis architecte mais aussi créatrice d’objet, ce vélo à la grande capacité de charge (150 kilos) et modulaire tout en restant compact correspondait tout à fait à ce que je cherchais. Avec ses porte-bagages avant et arrière, il m’offre la possibilité de transporter beaucoup de matériel. » Et puis, il faut bien l’avouer, elle a été séduite par le look original du vélo, bien différent de ce que propose les autres marques.

Merci aux aides financières

Au prix du vélo (2000 euros), Anaïs a ajouté pour près de 500 euros d’accessoires (casque, antivol, éclairage, le support smartphone…) dénichés là encore sur internet en comparant les modèles et les avis clients, sans oublier l’assurance pour son vélo. « Lorsque je l’ai acheté, il m’a semblé naturel de l’assurer. Je pensais même que cela était obligatoire. » Bien sûr, pour s’offrir une telle monture, Anaïs a profité de la prime d’aide à l’achat de la ville de Paris cumulée avec celle de la région. « Sans cette aide, je n’aurais jamais pu m’offrir un tel vélo. »

Depuis, Anaïs effectue tous ses trajets, personnels ou professionnels à vélo. « Et je gagne un temps fou. Aujourd’hui, il me faut à peine 40 minutes pour traverser Paris d’est en ouest, du Père Lachaise au XVe arrondissement. C’est tout simplement génial ! »

Le vélo d’Anaïs

Anaïs Junger a jeté son dévolu sur un cargo compact, le Petit Porteur. Son cadre et sa fourche son en acier. Il se pare de roues de 20 pouces pour un centre de gravité abaissé, d’une transmission Shimano Nexus 8 simple à utilisée et de freins à disque. Côté motorisation il possède un moteur dans la roue avant et une batterie de 460 Wh pour une autonomie de comprise entre 40 et 80 km. Anaïs l’a également équipé d’un panier et repose pieds à l’arrière.

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