Créée en 2018, la société Eovolt propose une gamme complète de vélos électriques pliants. Si la plupart des éléments viennent d’Asie, tous les vélos sont développés et assemblés à Bourges. Pour notre essai, nous avons choisi le modèle Confort, le seul de la gamme à posséder des roues de 20 pouces.
1699 € | 20,7 kg | 504 Wh
Eovolt propose quatre modèles de vélos pliants électriques : trois en roues de 16’’ et un modèle en roues de 20’’. Les trois premiers favorisent l’intermodalité avec juxtaposition des moyens de transport. Avec la version Confort, nous espérons effectuer de « vrais » trajets, jusqu’à 15 km d’affilée en bénéficiant d’un bon rendement et d’un bon confort. Et après l’avoir roulé sur près de 80 km cumulés, le bilan s’avère plutôt positif.
Un équipement équilibré
Mais avant d’aller plus loin, effectuons un tour rapide des composants. On trouve sur cet Eovolt Confort une transmission Shimano à 7 vitesses associée à un pédalier de 52 dents, pour une bonne plage de pédalage. Il reçoit des freins à disque hydrauliques efficaces, une selle rembourrée et des garde-boues en acier, un peu court sur l’avant pour une protection optimale. Le phare avant fonctionne sur la batterie alors que le feu arrière est manuel…
Le phare fonctionne sur la batterie 
Le poste de pilote est propre, sans fioritures
La batterie dans la tige de selle
En ce qui concerne la partie électrique, le vélo cache sa batterie Samsung dans la tige de selle. Elle se recharge directement sur le vélo ou à la maison en retirant la tige de selle (serrage sécurisé du collier de selle) après avoir dévissé le connecteur situé sous le vélo. Le moteur se loge dans la roue arrière et utilise la technologie Brushless qui élimine les frottements lorsque le moteur n’est pas utilisé. On pédale ainsi « sans frein moteur» quand il coupe.
Pour un pliant, le Eovolt Confort possède de bonnes qualités de rendement.
Concernant le pliage, la manipulation est plutôt simple. Elle se décompose en trois grandes étapes : pliage du guidon, du cadre et abaissement de la selle. Cette dernière sert également de poignée pour faire rouler le vélo dans les magasins ou les couloirs du métro. En revanche, dans les escaliers avec les 20 kg à bout de bras, on s’essouffle vite. Une fois plié, il est assez discret dans un appartement.
Un confort impressionnant
En montant sur le vélo, premier constat, le cadre est bien rigide. On ne sent aucun phénomène d’élasticité au niveau des charnières de pliage et de la fourche. Qui dit rigidité dit souvent inconfort. Et c’est là que l’on apprécie le choix judicieux des concepteurs de monter des pneus en 2.40 de section. En restant dans la limite basse de la pression recommandée, on obtient un bon amorti qui compense bien la rigidité sans trop nuire au rendement. L’assistance se déclenche rapidement après un petit quart de tour de pédalier sans provoquer de « coup de cul ». Elle est progressive, efficace et silencieuse. Bien sûr, en mode 1 et 2 voire même 3, il faudra penser à remonter les vitesses, avant de s’arrêter, pour repartir aisément. Il convient donc d’anticiper. Mais lorsqu’il est lancé, on parvient sans peine à conserver une bonne vitesse sans se mettre dans le rouge. En outre, il a une bonne tenue de route. On se sent en confiance au guidon du Eovolt Confort.
On aime : Les qualités de roulage • Le collier de selle sécurisé
On regrette : Pas de protection au niveau de la chaîne • Le connecteur batterie soumis aux intempéries.
Caractéristiques
Cadre : aluminium
Fourche : rigide en aluminium
Transmission : Shimano Tourney, 7 vitesses
Freins : disques hydrauliques Nutt, ø160 mm
Selle : Confort Knus
Moteur : roue arrière Brushless, 40 Nm
Batterie : Samsung, 36 V/14 Ah
Autonomie moyenne : 50 km
Temps de charge : 5 à 6 heures
Distributeur :www.eovolt.com
