Traversée par de nombreuses véloroutes (La Loire à vélo, la vélo Francette), l’Anjou est une région vélotouristique par excellence. Rien d’étonnant donc a la voir innover encore et toujours pour améliorer l’accueil des cyclotouristes et faciliter la vie des utilisateurs de VAE. Pour preuve le déploiement dernièrement, de 15 bornes de recharge pour VAE (sur un projet en comptant 30) dans le département et plus particulièrement sur les parcours de la Loire à vélo et de la Vélo Francette.
Ce sont les communes, traversées par ces deux grands itinéraires, qui ont sollicité le Syndicat intercommunal d’énergies de Maine-et-Loire (Siéml) pour l’installation de ces bornes de recharge. Après plusieurs mois d’étude sur la faisabilité du projet, il a été décidé d’installer 30 bornes de recharge VAE. Si la plupart de ces bornes sont ou seront installées sur les itinéraires précités, quelques bornes viendront équiper d’autres axes cyclables importants.
Au niveau de l’implantation, ces bornes se situent sur des aires d’arrêt vélo possédant des équipements favorisants les arrêts prolongés compatibles avec la charge de la batterie (aire de pique-nique, sanitaire, jeu…). Les bornes, développées par la société angevine Grolleau, comportent quatre casiers comprenant 2 prises chacun afin de pouvoir recharger simultanément sa batterie et son téléphone portable. Les casiers sont verrouillables avec une pièce ou un jeton, récupérable à l’ouverture de la porte. Car, il faut le noter, pour l’usager la charge est gratuite.
Cet aménagement a un coût évalué pour les 30 bornes de recharge, à 240 000 € HT. Ce coût est pris en charge par le Siéml, les communes qui accueillent l’installation de ces bornes, et la région. Cela constitue pour tous ces acteurs un effort budgétaire non négligeable. Mais le retour sur investissement ne devrait pas se faire trop attendre avec le développement du vélotourisme dans la région.
